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Avis lecture: le roi des mensonges de John Hart

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Salut à toi l’Homo Sapiens! Alors ça bouquine ? Aujourd’hui, on a testé pour toi le premier roman policier de l’auteur américain John Hart : Le roi des mensonges, dans sa traduction française (The King of Lies en VO, oui on est so bilingual).

Pour commencer, petite bio de l’auteur : John Hart est un auteur de romans policiers, né en 1965 en Caroline du Nord. C’est d’ailleurs dans cet Etat rural et conservateur que se déroulent la plupart de ses histoires, y compris son tout premier roman sorti en 2006.

Avant de se mettre à écrire, John a notamment été avocat et cela se sent dans ce premier livre. Jackson Workman Pickens, surnommé « Work » subit sa vie plus qu’il ne la mène. Poussé par son avocat et « self-made-man » de père Ezra Pickens, il marche dans ses pas sans conviction ni ambition, entouré par Jean, sa sœur dépressive et sa femme Barbara, hautaine et distante.

Jusque-là, tout va bien, n’est-ce pas ? Et bien cela va changer le jour où l’on retrouve le corps d’Ezra avec deux balles dans la tête.

Rapidement suspecté tout comme sa soeur, Work va enquêter sur la mort de son père et nous plonger dans de sordides histoires de famille, où se mêlent rumeurs, oppression psychologique, traumatismes, résilience et rébellion.

On a rapidement l’impression que Work se retrouve systématiquement au mauvais endroit au mauvais moment et qu’il prend beaucoup de décision stupides pour quelqu’un d’intelligent. Forcément, tout le monde le méprise ou le déteste, et Work peine à se comporter autrement qu’en victime blasée voire consentante de tout ce qui lui arrive. Malgré ça, le personnage est attachant et on hésite vraiment entre l’envie de l’aider ou de lui coller une belle droite pour le réveiller. Le rythme de narration assez lent profite au développement de la psychologie des personnages, y compris secondaires, et renforce le sentiment de résignation qui transpire de Work tout au long de la première moitié du livre.

Les 400 et quelques pages se lisent rapidement (4 jours pour moi) et même si la fin est un peu banale, les 100 dernières pages révèlent quelques surprises intéressantes même si parfois un peu prévisibles. Finalement, une belle réussite pour un premier roman avec une trame correctement ficelée et bien amenée que j’imagine bien pouvoir être transposé à l’écran. Tiens, tiens… il parait d’ailleurs, les droits du livre ont été achetés pour le cinéma…

Sapiens cool
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