Salut à toi l’homo Sapiens ! Alors on se gèle ? Quand il fait froid, c’est connu dans le monde entier le meilleur remède c’est de se faire une toile, ou de cocooner tranquillou bilou dans son canapé au chaud sous le plaid avec un bon chocolat chaud dans les mains. Nous on a décidé d’affronter le froid pour aller voir ce qui deviendra le film pour lequel Leonardo Di Caprio aura (enfin) été oscarisé en tant que meilleur acteur : The Revenant.
On va pas te le cacher, Di Caprio fait parti des acteurs que l’on apprécie beaucoup chez les Sapiens, on a vu pas mal de ses films et son talent nous a sauté aux yeux depuis des lustres, mais on est pas vraiment membre du jury aux Oscars donc on a bien fermé notre mouille jusqu’à présent. On aurait bien aimé qu’il le gagne en 2014 pour son interprétation dans le Loup de Wall Street mais ce n’est que partie remise finalement.
Mais pourquoi ne parle-t-on que de Léo ? On est pas sensé aborder le film à un moment donné ?
Oui, tu as raison mon bon Sapiens, comme toujours, il faut revenir sur notre sujet. Mais en même temps, tu vas le comprendre, c’est un peu notre sujet quand même. Mais ne dérogeons pas à notre style de critiques et commençons par le Synopsis.
The revenant, c’est l’histoire un peu floue d’un homme dont le métier n’est pas totalement défini. Mi trappeur, mi soldat, mi contrebandier, on ne sait pas trop. Tout se passe dans une Amérique où la nature règne, dans un hiver glacial et rude. Hugh Glass (Di Caprio), mène sa troupe de braconniers Américain à travers les forêts et montagnes pour échapper aux indiens. En chemin il est attaqué par un grizzly qui le laisse dans un état dramatique. Jugé au bord de l’agonie, il est abandonné par ses camarades. Porté par l’instinct de survie, ses connaissances de la nature et sa soif de vengeance, il va alors tenter de rentrer chez lui par ses propres moyens.
C’est pas très clair ? Oui c’est normal, le film ne l’est pas. Comment te dire mon bon Sapiens, on dirait que ce film a été tourné dans l’unique but de mettre les talents de Di Caprio sur le devant de la scène. Faut-il aller le voir ? Je pense que oui.
Il est fort possible que tu sortes de ce film un peu déstabilisé, gêné même, car il est assez violent et assez dur à regarder, certaines scènes ne sont vraiment pas à la portée de tous. Il est également possible que tu sortes en te demandant si tu as bien tout compris. Là encore, c’est normal, car le film t’apporte tout un tas d’informations qu’il faudra que tu interprètes à ta guise, le genre de film qu’il va falloir revoir plusieurs fois pour sortir une analyse claire et plausible, si tu veux mon avis. Un peu à la Inception en quelques sortes. Tu retrouveras certainement quelques similitudes dans la réalisation d’ailleurs. Paradoxalement, il y a des moments de longueurs, où on ne sait pas trop bien ce qu’il se passe et pourquoi on voit une montagne pendant 10 minutes. On peut même se demander si la fin n’est pas un cliffhanger mais chuuuut je n’en dis pas plus, faut pas spoiler.
Ensuite, il faut que tu saches que la méthode de tournage est un peu spéciale, en mode caméra embarquée, je préfère te prévenir car ça peut vite surprendre, voir te déranger. A titre d’exemple, certains plans sont si proches des acteurs que tu peux compter le nombre de stalactites dans la barbe de Glass (ne me remercie pas pour ce jeu de mot)
Cependant, il est impossible de décrocher du film, non pas parce qu’il t’a coûté 15 balles, mais bien parce que tu restes bouche bée devant le jeu d’acteur de Di Caprio et par les paysages magnifiques qui défilent tout du long.
Commençons par le jeu d’acteur, oui celui là même qui a offert à Di Caprio son Oscar. Franchement, c’est au delà de tous ce qu’il a fait jusqu’à présent, une performance à couper le souffle. Elle est d’autant plus impressionnante que notre bon vieux Léo ne parle pas beaucoup, tout se passe dans l’expression du visage et dans son regard. Vraiment incroyable de faire passer autant d’émotions sans parler. Donc au risque de se répéter : »chapeau bas l’artiste ».
Ensuite, on ne peut que rester scotché devant la beauté de mère nature. Dans un froid hivernal, c’est presque une nouvelle émission de Man Versus Wild, les paysages semblent aussi merveilleux que dangereux et on a vite une impression d’immensité autant apaisante qu’angoissante. Ca ne m’étonnerait pas que tu te fasses une réflexion du genre « A sa place, qu’est-ce que j’aurai fait ? »
En conclusion ce film est un paradoxe a tout point de vue, beaucoup d’informations mais beaucoup de longueur, un scénario un peu brouillon mais une prestation d’acteur et des paysages incroyables. En gros on a envie de te dire « Ce film est pas terrible mais il faut que tu le vois ». Pas mal non ?
Allez on te laisse avec la bande annonce, on a testé pour toi The Revenant