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Avis Série TV : Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire

Salut à toi l’homo Sapiens. Alors ça roule ? Ces derniers temps, on a pas trop fait d’articles sur les nouvelles séries en vogue, faut dire qu’on était pas mal obnubilés par Homeland  qu’on a suivi avec attention. Mais voilà, toutes les bonnes choses ont une fin et du coup il faut trouver une nouvelle série à se mettre sous la dent n’est-ce pas ? Et bien c’est ce qu’on a fait en tentant une nouvelle série qui s’intitule Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire

Alors comme ça, j’avoue que ça peut faire peur à première vue. Tu te dis surement, encore une série dramatico-historique qui va me polluer l’esprit avant d’aller dormir… Et bien tu ne peux pas être plus dans le faux mon bon Sapiens. Car du drame y en a un peu mais ce n’est clairement pas le thème de la série, des faits historiques, y en a aucun, et tu peux regarder un épisode sans en rêver la nuit, tu peux me croire sur parole.

C’est encore sur Netflix  qu’on a été chercher cette nouvelle série. Ben ouai on paye un abonnement quand même faut bien le rentabiliser non ? Nous voilà donc, devant le petit écran à découvrir Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire pour la première fois. Vu que je suis un dingue de ouf malade, je n’ai même pas pris le temps de regarder la bande annonce, j’aime bien me retrouver face à l’inconnu, ça me laisse l’impression que mon libre arbitre est… euh comment dirais-je : Libre. Mais si tu le souhaites, voici ci dessous la bande annonce

La série commence avec un générique qui fait froid dans le dos mais qui est assez entraînant et totalement rétro. Si on se concentre sur les paroles d’ailleurs il est clair que son auteur ne cache pas l’autodérision de la série en nous conseillant de ne pas regarder ce qui va suivre « look away » en maîtres mots.  Personnellement ça a suffit à me mettre dans l’ambiance, une ambiance que j’adore et que j’approcherai, si tu veux bien (en soit si tu veux pas je m’en tamponne le coquillard car c’est moi qui écrit cet article :-)) de celle mise en place par mon réalisateur préféré qui n’est autre que Tim Burton.

Car oui mon bon Sapiens, l’univers des désastreuses aventures des orphelins Baudelaire me rappelle clairement celui des films comme Edouard aux mains d’argents où le sombre et le cynisme se mêlent à la comédie.  Pour être totalement transparent avec toi, pour moi cette série est un mélange entre un cartoon de mon enfance et les films de mon adolescence. Et tu vas comprendre pourquoi.

Mais commençons par le speech, histoire que tu puisses suivre correctement ce qui va suivre. Au cœur de l’intrigue 3 enfants  dont les parents sont décédés dans un mystérieux incendie. Violette, l’ainée est dotée d’un incroyable talent d’ingénieur qui lui permet malgré son jeune âge de créer des instruments et machines avec ce qu’elle trouve autour d’elle. Son petit frère Klaus est né avec un livre dans les mains, il a gardé sa curiosité et continue de dévoré tous les bouquins qui se trouvent sur son passage et a donc une connaissance à apporter sur la plupart des sujets de discussion. Enfin, la petite dernière Prunille n’est encore qu’un bébé mais possède des dents capables de tailler n’importe quel objet et de le réduire en cendre. Tu comprendras donc très rapidement qu’on est dans de la pure fiction.

Comte Olaf accueille les orphelins Baudelaire

Ces 3 jeunes orphelins vont alors être placés chez leur tuteur, le comte Olaf interprété par un acteur que tu connais bien Neil Patrick Harris (Barney Stinson dans How I met your mother). Comte Olaf s’avère être un parfait scélérat cupide qui ne cherche qu’à s’approprier la fortune des orphelins Baudelaire. Acteur raté, lui et sa troupe de malfrat vont élaborer des plans plus ou moins foireux pour s’emparer de la fortune des Baudelaire. Et c’est de manière assez loufoque et sous une multitude de déguisements d’ailleurs qu’ils se feront démasquer coup par coup. Mais il semblerait qu’un mystère plus grand se cache derrière la mort des parents… TATADAMMM

Un déguisement du comte Olaf

Alors ? Tu as compris un peu le sujet non ? On est bien loin de la grande tragédie dramatique énoncée par le titre  Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire. Comme dans les meilleurs cartoons de mon enfance, on se retrouve avec un vilain pas beau qui élabore des plans tordus pour récupérer ce qui ne lui appartient pas et qui se fait toujours démasqué en jurant qu’il reviendra. Et comme dans les films de Tim Burton, on se retrouve dans un univers peu accueillant mais tourné à la dérision.

Alors je ne le savais pas, mais cette série est en fait tirée d’une série de livres pour enfants écrite par un certain  Lemony Snicket (pseudo de l’écrivain américain Daniel Handler). On comprend mieux le positionnement loufoque de la série.

Mais personnellement, j’adhère et j’adore complètement cette série. Les épisodes font en moyenne 45 minutes pendant lesquels tu ne t’ennuies pas. Le jeu d’acteur de Neil Patrick Harris est toujours aussi bon et parfaitement approprié à son personnage Comte Olaf. Les 3 enfants sont également très bons et attachant chacun dans leur rôle et l’intrigue générale offre un merveilleux fond aux petites histoires machiavéliques du comte. Pour le reste, je ne t’en dis pas plus mais la série te réserve d’autres surprises 😉

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