Salut à toi mon cher Sapiens, ou devrais-je dire Ola mi querido Sapiens ! Non je ne suis pas en train de me rappeler mes cours d’Espagnol de collège, de toutes façons j’avais pris Allemand. Je suis simplement encore dans l’ambiance de la casa de papel – partie 3 !
Soyons clairs, à moins d’avoir vécu dans une grotte, il est peu probable que tu n’ai jamais entendu parler de cette série. Comme son nom l’indique, elle est de production espagnole à l’origine, diffusée en Espagne à la télé. Netflix comme ça arrive souvent a senti le bon coup et a acheté les droits de diffusion sur sa plateforme. Bien vu les amis !
En quelques mois, la série ibérique fait le tour du monde et on ne jure plus que par les Tokyo, Berlin, Denver et autre Professor. Certes, on le sait, le bouche à oreille appelle le bouche à oreille, la tendance grossit et appelle la tendance. Mais même. Si la série n’était pas de grande qualité à la base, le souflet serait vite retombé ! On avait été séduit pas la saison 1 (coupée en 2 partie par Netflix) qui reste l’une des meilleures séries de ces dernières années. On vient te parler aujourd’hui de la partie 3 !
Cette fois-ci on rigole plus, Netflix a sorti les billets, production originale, campagne de com mondiale, affiche dans tous les sens, on fait monter la pression pour le retour de notre joyeuse troupe !
Allez un ptit coup de bande annonce et on revient :
Je vais essayer de ne pas spoiler cette partie 3 mais il me sera difficile d’en faire autant pour les parties 1 et 2. Alors si tu n’as jamais vu la casa de papel, va la voir et revient ensuite !
On retrouve donc la bande 2 ans après le casse réussi de la fabrique nationale de billets (et timbres mais on s’en fout un peu, sauf si on veut pouvoir envoyer des cartes postales gratos, à vie). Ils vivent chacun de leur côté la belle vie jusqu’au jour où Rio se fait arrêter et emmener on ne sait où pour être torturé. Tokyo retrouve donc le professor pour qu’il rassemble l’équipe et monte un casse encore plus fort que le 1er pour attirer l’attention du gouvernement et faire libérer Rio. Leur cible : La banque nationale Espagnole, réserve d’or du pays.
On commence par là, déjà je dois avouer que j’avais des doutes sur la raison qu’ils allaient nous trouver pour lancer une 3ème partie (qui n’était pas forcément nécessaire à mon goût) et bien je confirme, il n’y a pas vraiment de raison… on y croit pas des masses en tout cas. Mais bref passons, on est quand même content de revoir tous ces persos hauts en couleurs !
Je ne vais pas aller plus loin dans l’histoire et te laisser découvrir par toi même. Parlons un peu de la réalisation.
Alors je te le dit, on sent bien que Netflix est passé par là et la réalisation est bien plus rythmée, on enchaîne en permanence les flash back flash foreward, à l’américaine autrement dit. Ce n’est pas un problème en soit, ça donne clairement de la vitesse à la série, mais ça perd un peu du charme initial selon moi. On découvre immédiatement, ce qu’avaient prévu nos braqueurs, sans laisser plus de suspens que ça.
Mais attention du suspens, il y en a ! Pas autant que dans les premières parties, il faut être honnête, mais on ne s’ennuie pas 1 seconde et on est très vite pris à 100%. On a pas le temps de s’ennuyer à dire vrai. Entre la réalisation musclée et le format « Netflix » de la saison (8 épisodes, 50 min) ça passe vite. Trop vite.
En effet, 8 épisodes c’est court pour mettre en place une intrigue complexe, des rapports entre les personnages, développer leurs états d’âme, leurs coups de gueule, leurs pertes de contrôle. Ce qu’avait parfaitement réussi la saison 1.
On est tout de même ravis de retrouver tout ce casting de grande qualité et d’accueillir les petits nouveaux : Palerme, Bogotá et Marseille.
Je ne trahirai aucun secret, ça avait fait partie de la campagne de buzz à l’annonce de la saison 3, on retrouve aussi Berlin. Si tu veux mon avis LE meilleur perso de la série. Mais on sent que c’est plus pour faire plaisir aux fans qu’autre chose. Tu t’en doute il revient en flash back, et n’apporte pas grand chose à l’histoire. Il n’a pas la place nécessaire pour faire parler sa psychopathie glaciale.
D’ailleurs, on sent aussi « l’américanisation » du show dans la volonté de « faire plaisir » aux fans en glissant des clins d’oeil aux premières parties. Mais là c’est un peu trop grossier les gars ! 5 gros plans sur Raquel (pardon Lisbonne) qui s’attache les cheveux avec un crayon ? Ok on a compris. 1 fois pour le souvenir, ça suffisait ! Petite déception d’ailleurs sur l’inspectrice dont le rôle perd beaucoup en profondeur… Dommage.
MAIS, elle est remplacé par LE personnage de cette partie 3 : la nouvelle nemesis du Professor, l’inspectrice Alicia Sierra. Complètement déjantée, manipulatrice, sans AUCUN scrupule ni aucune morale, enceinte de 8 mois. Bref elle est au top et représente un très bon contre poids à elle seule à tout le reste du casting ! Chapeau madame !
Mon avis global sur cette saison est tout de même très bon hein ! En même temps, il y avait peu de chance de se tromper en reprenant tous les codes qui avaient bien fonctionnés lors des premières parties et en ajoutant une réal rythmée et de nouveaux personnages de qualité.
Comme je le disais, 8 épisodes cela ne suffit pas pour boucler proprement une histoire complexe, il s’agit donc bien là de la 1ère partie d’une histoire qui sera, forcément, complétée par une saison 4 qui pourrait arriver rapidement ! Enfin on espère !
« E se io muoio, da partigiano
O bella ciao, O bella ciao
O Bella ciao ciao ciao
E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir «
Une saison 3 formidable, pas du tout déçu ! il y a toujours un petit truc à chaque nouvelle saison qui nous permet d’accrocher de plus en plus et j’adore !