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Avis série : Bonding

Salut à toi mon cher Sapiens, tu le sais chez OATPT on est toujours à l’affût de nouvelles séries qui pourraient t’intéresser. Nos amis de chez Netflix sont assez productifs en termes de créations, c’est parfois très bon, parfois beaucoup moins. Aujourd’hui on vient te parler d’une des petites dernières de la maison : Bonding.

L’univers est original et la série joue beaucoup dessus. Bonding fait référence au Bondage et à aux pratiques de dominations sexuelles, autrement appelé BDSM (Bondage Discipline Sado Masochisme). La série est déconseillée au moins de 16 ans je précise tout de suite. Je te rassure tout de même, presque rien n’est explicite dans les scènes, on est plutôt dans la suggestion, mais tout de même, ne pas regarder avec les enfants !

Bonding - Maitresse Mae avec un client
Bonding – Maitresse Mae avec un client

Un petit coup de bande annonce et on revient :

On suit donc Tiff qui est étudiante en psychologie le jour et enfile sa tenue en cuir noir pour devenir la Dominatrix Maîtresse Mae la nuit et son ami d’enfance gay, Peter qui devient son assistant pour gagner un peu d’argent.

Bonding - Tiff et Peter en plein travail
Bonding – Tiff et Peter en plein travail

2ème précision : il s’agit d’une série comique ! Pas de noirceur, de cave avec des chaines qui pendent, de back room glauques dans des clubs. Les situations sont montées en dérision limite burlesque et les pratiques présentées sont plus proches d’un gentil 50 shades of Grey qu’autre chose. L’objectif est de faire rire. Mais ça ne marche pas !

Peter fais des extras
Peter fais des extras

Voilà je ne vais pas faire durer le suspens plus longtemps, la série n’a aucun intérêt. Ce n’est pas bien écrit dans le sens où le comique de situation essentiel à ce genre de production ne fonctionne pas. Les dialogues sont vides de sens et de piquant. Des mauvais clichés pas drôles pour un sous et une qualité de jeu d’acteur à la limite du médiocre.

On arrive à sourire de temps en temps quand la série s’assume un peu. Mais quitte à se lancer dans ce genre de thème et d’univers autant y aller franco les gars. Mais non, pas ici. On reste dans le superficiel comme si on n’osait pas et aucune tension, qu’elle soit comique ou sexuelle, ne parvient à se mettre en place.

Les moments plus « sombres » dans le sens, plus émotionnels entre les personnages sont d’une platitude remarquable, particulièrement bien aidé par le jeu insipide de l’actrice principal (Zoe Levin).

Le personnage de Peter (Brendan Scannell) flirt souvent avec le ridicule et les clichés homosexuels et n’apporte pas plus aux situations comiques que le reste du casting. Seul le coloc de Peter, personnage parfaitement secondaire vaut un peu le coup ! C’est dire.

Bonding - Casting sans profondeur
Bonding – Casting sans profondeur

Si tu as souri pendant les 2 minutes de bande annonce et pense que cette série semble marrante et originale et bien saches que je suis tombé dans le même panneau et que j’ai été déçu. La saison 1 compte 7 épisodes de 18 min, je n’ai donc pas perdu beaucoup de temps, mais je serais bien étonné qu’une saison 2 voit le jour.

Comme dit en introduction, Netflix produit beaucoup de séries et ça ne peut pas marcher à chaque fois. Mais on est là pour ça ! On a donc testé pour toi Bonding, la nouvelle série sans aucun intérêt, ni drole, ni touchante, ni trash, ni intéressante, ni émouvante, ni rien du tout. Écartez-vous, Sapiens vous donne son avis !

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